Saint-Jean (Haute-Garonne)

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Saint-Jean
Saint-Jean (Haute-Garonne)
L'église et le monument aux morts.
Blason de Saint-Jean
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Arrondissement Toulouse
Intercommunalité Toulouse Métropole
Maire
Mandat
Bruno Espic
2020-2026
Code postal 31240
Code commune 31488
Démographie
Gentilé Saint-Jeannais
Population
municipale
11 243 hab. (2021 en augmentation de 6,11 % par rapport à 2015)
Densité 1 893 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 39′ 59″ nord, 1° 30′ 21″ est
Altitude Min. 145 m
Max. 211 m
Superficie 5,94 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Toulouse
(banlieue)
Aire d'attraction Toulouse
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Toulouse-9
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Jean
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Saint-Jean
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Saint-Jean
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Saint-Jean
Liens
Site web www.mairie-saintjean.fr

Saint-Jean est une commune française, située dans le nord-est du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays toulousain, qui s’étend autour de Toulouse le long de la vallée de la Garonne, bordé à l’ouest par les coteaux du Savès, à l’est par ceux du Lauragais et au sud par ceux de la vallée de l’ Ariège et du Volvestre. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Sausse, le ruisseau de Pichounelle et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Saint-Jean est une commune urbaine qui compte 11 243 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération toulousaine et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Saint-Jeannais ou Saint-Jeannaises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Jean se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 8 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département La commune fait en outre partie du bassin de vie de Toulouse[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[2] : Rouffiac-Tolosan (1,6 km), L'Union (1,9 km), Castelmaurou (2,5 km), Saint-Geniès-Bellevue (2,5 km), Montrabé (3,0 km), Lapeyrouse-Fossat (3,1 km), Launaguet (4,0 km), Saint-Loup-Cammas (4,1 km).

Sur le plan historique et culturel, Saint-Jean fait partie du pays toulousain, une ceinture de plaines fertiles entrecoupées de bosquets d'arbres, aux molles collines semées de fermes en briques roses, inéluctablement grignotée par l'urbanisme des banlieues[3].

Saint-Jean est limitrophe de cinq autres communes. Les communes limitrophes sont Saint-Geniès-Bellevue, Castelmaurou, Montrabé, Rouffiac-Tolosan et L'Union.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 594 hectares ; son altitude varie de 145 à 211 mètres[5].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Jean.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par la Sausse, le ruisseau de Pichounelle, le ruisseau de Dancelle, le ruisseau de Flotis, le ruisseau de la Rouquette, le ruisseau du Pommier et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 8 km de longueur totale[7],[Carte 1].

La Sausse, d'une longueur totale de 22,1 km, prend sa source dans la commune de Lanta et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Hers-Mort à Toulouse, après avoir traversé 11 communes[8].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 735 mm, avec 9,4 jours de précipitations en janvier et 5,4 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Blagnac à 10 km à vol d'oiseau[11], est de 14,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 627,0 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[15] : le « bois de Preissac » (107 ha), couvrant 4 communes du département[16].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Jean est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[17],[I 2],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse, une agglomération inter-départementale regroupant 81 communes[I 3] et 1 063 235 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Toulouse est la cinquième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence et Lille (partie française)[I 4],[I 5].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 6],[I 7].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (81,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (58 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (75,6 %), zones agricoles hétérogènes (7,6 %), forêts (6,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,9 %), terres arables (4,3 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies de communication[modifier | modifier le code]

Accès par la route : l'autoroute A68 sortie no 1, ou le périphérique de Toulouse Est, sortie no 14 et par la route nationale 88.

Transports[modifier | modifier le code]

La ligne 42 du réseau Tisséo relie la clinique de L'Union et les quartiers sud de la commune à la station Borderouge du métro de Toulouse, la ligne 43 relie la clinique de L'Union à la station Argoulets, la ligne 68 relie les quartiers sud de la commune à la station Balma - Gramont depuis Castelmaurou, la ligne 73 relie le quartier Lestang et le centre de la commune à la station Borderouge, la ligne 76 relie les quartiers nord de la ville à la station Argoulets depuis Lapeyrouse-Fossat, et la ligne 355 du réseau liO Arc-en-Ciel relie la commune à la gare routière de Toulouse ou à la station Borderouge depuis Villemur-sur-Tarn.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Jean est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Sausse. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1996, 1999, 2003 et 2009[22],[20].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Jean.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 3 477 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 3 476 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1993, 1997, 1998, 2003, 2011, 2012, 2016, 2017, 2019 et 2020 et par des mouvements de terrain en 1999[20].

Toponymie[modifier | modifier le code]

L'origine du nom de Saint-Jean remonte, semble-t-il, au XIIe siècle. Il est attaché au lieu de prière fondé par les Hospitalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem sur des terres qu'ils exploitaient au lieu-dit « Estaquebiau », hameau actuel de la commune. Sous l'Ancien Régime, deux paroisses, Belbèze-lès-Toulouse (appelée aussi Belbèze) et Lacournandrie (appelée aussi La Cornaudric[Note 5]), installées de part et d'autre du « grand chemin » d'Albi, se partageaient l'actuelle étendue des communes de Saint-Jean et de L’Union.

En 1790, ces deux paroisses donnent naissance à deux communes que le directoire du département de la Haute-Garonne décide de fusionner par un arrêté en date du 16 frimaire an II (). Les conseils municipaux devant se tenir dans l'église Saint-Jean-de Kyrié-Éleyson[Note 6], la commune reçoit ce nom[25].

Le 20 nivôse an II (), le conseil se réunit pour adopter le nouveau nom de la commune : L'Union[26].

En 1868, le hameau de Saint-Jean acquiert son autonomie et le statut de commune[27].

En occitan, le nom de la commune est Sent Joan le Vièlh.

Ses habitants sont appelés les Saint-Jeannais.

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

L'Hotel de Ville

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 10 000 habitants et 19 999 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de trente-trois[28],[29].

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Commune faisant partie de la deuxième circonscription de la Haute-Garonne.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Depuis 1999, un conseil municipal des jeunes a été mis en place.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1952 Ludovic Dareys    
1952 mars 1965 Jean Moynet    
mars 1965 mars 1983 Hélier Demay[30]    
mars 1983 mars 1989 Adonis Satge DVD  
mars 1989 octobre 2012 Gérard Bapt PS Médecin-cardiologue
Député de la Haute-Garonne (1978-1993 et 1997-2017)
Conseiller général de Toulouse-7 (1973-1992) puis de
Toulouse-15 (1994-2002)
novembre 2012 mai 2020 Marie-Dominique Vézian[31] PS Retraitée
Conseillère départementale de Toulouse-9 (2015-2021)
mai 2020 En cours Bruno Espic[32] PS[32] Retraité

Jumelage[modifier | modifier le code]

Service public[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1866. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[33],[Note 7].

En 2021, la commune comptait 11 243 habitants[Note 8], en augmentation de 6,11 % par rapport à 2015 (Haute-Garonne : +7,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
358351344317337333320314327
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
3132883053203694134676501 887
1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 -
4 7876 5127 1688 3629 33910 28110 73311 243-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[35] 1975[35] 1982[35] 1990[35] 1999[35] 2006[36] 2009[37] 2013[38]
Rang de la commune dans le département 35 15 15 17 15 16 15 15
Nombre de communes du département 592 582 586 588 588 588 589 589

Santé[modifier | modifier le code]

Centre communal d'action sociale, maison des solidarités du conseil général de Haute-Garonne et de nombreuses associations santé[39].

Enseignement[modifier | modifier le code]

Saint-Jean fait partie de l'académie de Toulouse.

La commune abrite trois écoles primaires :

  • École Élémentaire Joséphine Baker
    • anciennement École Élémentaire de Preissac
  • École Maternelle Joséphine Baker
    • anciennement École Maternelle de Preissac
  • École Primaire Marie-Louise Dissard
    • anciennement École Élémentaire du Centre
      • École Maternelle du Centre
    • anciennement École Élémentaire Belbèze mixte 1
      • École Élémentaire Belbèze miste 2
      • École Maternelle de Belbèze
    • anciennement École Primaire de la Mairie
  • Marcel Langer
    • anciennement École Primaire de Bordeneuve

Elle possède également un collège nommé Romain Rolland.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Spectacle, chant, école de musique et de nombreuses associations[40],

Sports[modifier | modifier le code]

Plusieurs infrastructures permettent la pratique de sport divers (Gymnase Alex Jany (anciennement Gymnase du Collège Romain Rolland), Gymnase René Cassin, Dojo claire Matin, Terrain Roger Pujol (anciennement Terrain d'honneur), Terrain Domus). Clubs de judo, handball, badminton, escalade, gymnastique, football, basket-ball, handisport et de nombreuses associations sportives[41].

Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]

La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la métropole de Toulouse Métropole[42].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 4 868 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 10 995 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 25 160 [I 8] (23 140  dans le département[I 9]). 62 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (55,3 % dans le département).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 10] 5,6 % 7,6 % 8,4 %
Département[I 11] 7,7 % 9,6 % 9,3 %
France entière[I 12] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 6 528 personnes, parmi lesquelles on compte 79,4 % d'actifs (71,1 % ayant un emploi et 8,4 % de chômeurs) et 20,6 % d'inactifs[Note 11],[I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie du pôle principal de l'aire d'attraction de Toulouse[Carte 4],[I 13]. Elle compte 3 881 emplois en 2018, contre 3 974 en 2013 et 3 402 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 4 729, soit un indicateur de concentration d'emploi de 82,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,1 %[I 14].

Sur ces 4 729 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 770 travaillent dans la commune, soit 16 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 81,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 10,1 % les transports en commun, 6,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 1,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

1 105 établissements[Note 12] sont implantés à Saint-Jean au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 17].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 1 105 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
50 4,5 % (5,7 %)
Construction 89 8,1 % (12 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
198 17,9 % (25,9 %)
Information et communication 38 3,4 % (4,1 %)
Activités financières et d'assurance 55 5 % (3,8 %)
Activités immobilières 52 4,7 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
217 19,6 % (19,8 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
330 29,9 % (16,6 %)
Autres activités de services 76 6,9 % (7,9 %)

Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,9 % du nombre total d'établissements de la commune (330 sur les 1105 entreprises implantées à Saint-Jean), contre 16,6 % au niveau départemental[I 18].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[43] :

  • Clinique De L'union, activités hospitalières (63 059 k€)
  • Dancel, hypermarchés (27 366 k€)
  • Menguy's, commerce de gros (commerce interentreprises) alimentaire spécialisé divers (25 486 k€)
  • LVL Medical Sud-Ouest, location et location-bail d'autres biens personnels et domestiques (11 548 k€)
  • Sodex, vente par automates et autres commerces de détail hors magasin, éventaires ou marchés n.c.a. (11 131 k€)

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010 2020
Exploitations 14 4 1 2
SAU[Note 14] (ha) 161 44 30 6

La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol[44]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est l'élevage d'équidés et/ou d' autres herbivores[Carte 5]. Deux exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 16] (14 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 6 ha[46],[Carte 6],[Carte 7].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Saint-Jean

Son blasonnement est : De gueules au comble abaissé à dextre d'argent, au soleil non figuré de sinople avec sa couronne rayonnante d'argent brochant sur le tout et à la croix pattée de huit pointes pommetées du champ, déportée à dextre et brochant sur l'ensemble.(Source : Mairie)

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Cette graphie est sujette à caution dans la mesure où elle est dépendante de l'écriture et de la lecture qu'on peut en faire.
  6. Au sujet de la tenue de conseils municipaux dans ladite église, l'arrêté précise : « Le directoire considérant que depuis le règne de l'égalité et de la raison toute présence dans les églises est d'une ridiculité  [sic] affreuse et l'apanage des malveillances… » S'ensuit l'article premier dudit arrêté « invitant le conseil général à changer le nom de Saint-Jean-de Kyrié-Éleyson en un nom plus analogue aux vrais amis de la République. »
  7. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  10. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  12. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  14. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  15. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[45].
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Saint-Jean » sur Géoportail (consulté le 5 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
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Références[modifier | modifier le code]

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Autres sources[modifier | modifier le code]

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